Patrick Besson est un écrivain et journaliste français, né en 1956 d’un père russe d’origine juive et d’une mère croate. Et marié à une Suédoise originaire du nord de la Suède, le Golfe de Botnie dans la mer Baltique, tout près des côtes finlandaises, au-delà du cercle polaire où comme tous les couples mixtes franco-suédois ils iront passer les fêtes de Noël. Cosmopolite me direz-vous? Citoyen du monde, non?
Il est aussi chroniqueur au magazine français Le Point et début décembre sous le titre Eva Joly, Présidente de la République (si vous étiez en terre inconnue, vous avez peut-être manqué que la Française d’origine norvégienne est candidate à l’élection présidentielle française d’avril 2012 sous les couleurs d’Europe Ecologie/Les Verts), Besson nous livra donc un billet imitant phonétiquement l’accent norvégien de la candidate, en appuyant sur son origine étrangère et son accent germano-nordique sur le thème « Zalut la Vranze ! » voir ici la suite http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/eva-joly-presidente-de-la-republique-01-12-2011-1402786_71.php
Vous pouvez comprendre que cette chronique suscita de vives critiques de la classe politique et d’associations antiracistes. Dans le billet suivant pour se défendre de tous relents racistes et xénéphobes, il évoqua mes accents préférés et notamment, le suédois, celui de la famille de mon épouse « Clair comme le ciel de Botnie à 3 heures du matin au mois de juin. Gai comme le début d’une chanson d’Abba. J’entends le yoho qui exprime tout : bonjour, au revoir, ça va ?, allons-y ! Il est blond comme une blonde « où le soleil passe »(Giraudoux). Lire la chronique complète ici http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/mes-accents-preferes-08-12-2011-1405312_71.php
Peut-être pour se faire pardonner, en tout cas pour clore le sujet, il digresse cette semaine sur un prix Nobel des lycéens qui aurait été attribué à Stockholm, qui aurait réuni huit écrivains du monde entier (après ses accents, ses auteurs préférés ??) le franco-tchèque Kundera, l’Albanais Kadaré, l’Américain Philip Roth, le Français Michel Tournier, l’Israélien Amos Oz, le Serbe Albahari, l’Allemand Handke et l’Italien Umberto Eco.
« Après une sélection sévère parmi les écrivains du monde entier, le comité Nobel a choisi huit auteurs… pour concourir au prix Nobel des lycéens » débute -t-il sa chronique, honorant de manière moins déshonorante des étrangers, tous francophones et francophiles, certains ayant même pris la nationalité, beaucoup avec de forts accents…, en ce mois de décembre, comme un beau conte de Noël, universel, aux yeux des jeunes du monde entier.
Lire ici http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/le-prix-nobel-des-lyceens-15-12-2011-1409042_71.php