La Police a traité 5500 affaires de cartes bancaires volées en Finlande l’an passé et le nombre est déjà monté à 1000 pour cette année. Désormais, les autorités suspectent une organisation étrangère d’en être responsable.
Les criminels raffolent des nouvelles cartes bancaires qui peuvent être utilisées en Finlande et à l’étranger. En plus de voler les banques et les cartes, ils se sont lancés dans la contrefaçon de cartes.
Pour Henry Kylänlahti, salarié de l’entreprise de carte de paiement Luottokunta, l’ergonomie et la sécurité vont de paire. « Quand on augmente l’ergonomie d’une carte, la sécurité apparait sous un nouveau jour. D’un autre côté, si on amplifie la sécurité, l’ergonomie peut en souffrir. Nous cherchons à développer ces deux choses au mieux » dit-il.
La responsabilité du client
Si une personne est victime de vol, les banques rembourseront pour les pertes subies uniquement si celle-ci est capable de prouver que la carte et le code bancaire étaient stockés convenablement. Dans la pratique, cela peut donner lieu à des situations qui peuvent réellement paraître injustes.
Par exemple, selon YLE, une victime de vol de carte bancaire a affirmé s’être fait voler sa carte qui se trouvait dans sa voiture. Le compte a été bloqué aussitôt que le crime a été détecté et le code n’était écrit nulle part.
Néanmoins, Nordea Bank a refusé de rembourser la somme volée de 3000 euros pour la bonne et simple raison qu’une voiture n’est pas un endroit pour garder une carte bancaire (!). Finalement, après acharnement et grâce à un bon relationnel avec la banque, le client a retrouvé un tiers de la somme volée.
Paula Näkki de Nordea estime que la banque a des règles claires concernant la compensation. Pour Luottokunta et Nordea, la responsabilité du client est centrale et les cartes sont sûres si le code est gardé en sécurité.
En attendant, il y a aussi certains criminels futés qui utilisent des fausses cartes. La police insiste sur le fait que les guichetiers doivent demander l’identité des personnes utilisant des cartes étrangères. De plus, les numéros de carte de crédit sur les reçus doivent être comparés au code de la carte. Enfin, selon la police, le phénomène risque de s’accroître au printemps.