La première épouse de Napoléon Ier, la femme du général Bonaparte, du premier consul et de l’empereur est la grande aïeule des monarchies toujours régnantes d’Europe du Nord. Margrethe II du Danemark, Harald V de Norvège et Carl XIV Gustav de Suède notamment, sont les descendants de l’Impératrice Joséphine morte à 51 ans.
La première exposition qui se termine le 30 juin au Château de Malmaison est consacrée à la passion de Joséphine pour les fleurs et les oiseaux exotiques, à travers une approche originale de la sensibilité aux parfums et aux couleurs de cette femme née en Martinique et au destin étonnant.
www.chateau-malmaison.fr
La seconde se tient jusqu’au 29 juin au Musée du Luxembourg à Paris, est destinée, à travers une présentation rétrospective inédite, à renouveler l’image de l’une des femmes qui a le plus marqué l’histoire de France et d’Europe.
http://http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_exposition-22/
Prochainement nous reviendrons plus longuement sur ce Château du 17è siècle, aux environs de Paris, La Malmaison, que Joséphine Bonaparte acheta en 1799, rénova, décora et embellit sans cesse… « Elle a toujours voulu retrouver son paradis créole à la Malmaison » souligne Christophe Pincemaille, Commissaire de l’exposition… L’impératrice s’y retira après son divorce avec Napoléon en 1809 jusqu’ à sa mort en 1814….
Nous irons faire un tour à 500m de là, au Château de la Petite Malmaison qu’elle bâtit en 1805 afin de pouvoir s’isoler parmi les plantes qu’elle adorait. Il est aujourd’hui la propriété de la famille du comte Stefan Czarnecki qui « s’attache depuis 1969 à le sauvegarder et le restaurer afin de lui redonner sa vocation d’origine« .
Et nous retournerons dans Paris, à l’Hôtel de Beauharnais, aujourd’hui résidence somptueuse de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris, à proximité des Jardins des Tuileries, qu’Eugène de Beauharnais, fils aîné de Joséphine, acquit en 1803 et « qu’elle aida à meubler, à décorer et à aménager de façon luxueuse, à l’exemple de ses autres demeures, dans l’élégant style Consulat et début d’Empire d’inspiration néo-classique…qui montre la modernité et la détermination de cette femme visionnaire » aime à rappeler Françoise de Guilhermier-Jacquot, Conférencière des Musées nationaux.