Depuis l’an dernier, la vente de tabac nécessite une licence spéciale. Par conséquent, de nombreuses enseignes, notamment des restaurants et des cafés, ont préféré arrêter la vente plutôt que de se créer des complications et des dépenses supplémentaires.

« Cela n’en vaut pas la peine. Il y a des coûts et la candidature est compliquée » dit Vilhelmiina Ihamäki, salarié au restaurant Meritähti à Helsinki.

Avant l’entrée en vigueur des réglementations, le ministre des Affaires sociales et de la Santé s’attendait à plus de 30 000 candidatures pour la licence. Finalement, seules 10 000 sont arrivées. A Helsinki, la licence coûte 100 euros en plus de 150 euros de frais de mise en application.
Selon Ismo Tuominen, un officiel du ministère des Affaires sociales et de la Santé, la marge n’était plus très profitable pour de nombreux commerces.

De possibles restrictions encore plus fortes

Le parlement réfléchit en ce moment à une loi qui contraindrait les marchandises à base de tabac à être vendues sous le comptoir et donc ne pas être exposées ouvertement.
« Dans certains pays, on parle de vendre le tabac dans un système confiné, comme des pharmacies, ou en Finlande, de le vendre chez Alko (magasins d’État pour la vente d’alcool). Il a aussi été suggéré que l’achat de tabac devait être soumis à une licence. Ce qui signifie, que si quelqu’un veut fumer, il ou elle sera en fait enregistré comme personne achetant du tabac » explique Tuominen.