À un mois de la célébration de l’hymen de la princesse héritière de Suède Victoria Bernadotte avec son fiancé, le roturier Daniel Westling, il n’est que temps de reprendre cette chronique avant que le mariage ne soit consommé.
C’est qu’il s’en est passé des choses depuis quelques mois ! Cris et chuchotements de cour repris au rebond par des media surchauffés par l’événement. Et dire qu’on nous affirmait que le monde médiatique suédois n’était que retenue et discrétion dès lors qu’il s’agissait de la famille royale suédoise !
Selon les dernières indiscrétions de la presse, Victoria et Daniel devraient bien s’unir le 19 juin comme prévu. Ce n’est nullement une évidence, mais semble, en l’état des choses, plausible.
Tout est fin prêt pour la cérémonie. Daniel a enterré sa vie de garçon avec ses potes (svensexa), Victoria a enterré la sienne (möhippa) une semaine plus tard avec ses copines, grosse fête de deux jours paraît-il avec champagne coulant à flot… Sûr qu’on n’allait pas la voir déambuler en ville attifée d’oripeaux prétendant rappeler un bébé, une sorcière, une fausse princesse… L’étiquette a du bon !
La cathédrale a été époussetée (1 million et demi d’euros [on n’a plus rien pour ce prix là pour rénover de l’ancien !] pour redonner vie à la voûte, aux prie-Dieu, au Saint Georges terrassant le dragon, au triptyque du maître-autel [ébène et argent] et à la chaire baroque). Le « oui » sera immaculé.

Victoria Bernadotte et son fiancé, le roturier Daniel Westling
Le futur couple a approuvé le menu (le cuistot responsable du banquet vient de perdre son étoile au Guide rouge !), la vaisselle, les services de table, etc… Pour la robe et les bijoux, chape de plomb, on verra ça le 19…
Victoria confiait récemment à une radio qu’elle commençait à ressentir une certaine nervosité à l’approche des épousailles. Le stress quoi ! Tous ces préparatifs ajoutés aux tâches quotidiennes !… On compatit.
Si les futurs mariés semblent parfaitement formatés au protocole, on ne peut pas en dire autant du reste de la fratrie royale. Madeleine, la petite dernière, qui s’était fiancée à l’avocat Jonas Bergström, a finalement rompu ses fiançailles, l’élu de son cœur ayant butiné du côté de la Norvège (une handballeuse [d’hommes ?] au coup franc). On peut être large d’esprit sans pour cela accorder des largesses au relationnel. L’infidèle Jonas va certainement s’en mordre les doigts, ne serait-ce qu’au niveau professionnel, conseiller looser ne plaide pas en sa faveur !
Il va s’en dire que la nouvelle a occasionné un tsunami médiatique dans le Landernau. Interrogée sur les rumeurs persistantes de séparation, la reine mère lâchait qu’il n’en était rien, mais… mais que le mariage n’aurait pas lieu cette année… Finalement, le service de presse de la Cour faisait savoir dans un communiqué laconique et bref que Madeleine et Jonas, d’un commun accord, reprenaient leurs billes. « Madde », prononcez Madé, s’est immédiatement envolée pour New York (pour échapper à la presse ?) ; sa sœur l’y a rejoint momentanément pour la consoler…L’esprit de famille ! À ce propos, Jonas serait invité à la noce, comprenne qui pourra !
Carl-Philip, prince de son état, est lui aussi la cible des media. Sa relation avec Sofia Hellqvist n’est pas du goût de tous. La belle Sofia, ex mannequin qui a posé nature pour des magazines (Slitz notamment), ex participante à une télé réalité, prof de yoga et autres n’a pas l’air d’être trop en cour à celle de Suède. Certains magazines français la traitent de stripteaseuse ?!? Effeuilleuse suffirait ! Nocera-t-elle ? L’attente est insoutenable.
Comme si tout cela ne suffisait pas, la reine Silvia en rajoutait une louche avec une confidence (connue de tous) sur le passé de son père. Papa Walther Sommerlath était membre du NSPDA (Parti national-socialiste des travailleurs allemands). Il y a adhéré en 1934. Silvia, visiblement nullement gênée, a même défendu son géniteur : « Il était civil, il n’a jamais été militaire, il n’a jamais fait de politique, on n’avait pas le choix à cette époque… ». En 1934, Walther Sommerlath se trouvait au Brésil, personne ne l’obligeait d’adhérer à l’idéologie nationale-socialiste et de prendre sa carte. Bref, une rhétorique pas vraiment convaincante.
On ne choisit certes pas ses parents, mais comme écrivait un commentateur politique suédois : dans n’importe quelle démocratie, une telle confession de la part d’un vice chef d’État (ce qu’est la reine Silvia) aurait immédiatement eu des conséquences politiques avec probablement une démission à la clé. Pas en Suède où la monarchie est indéboulonnable.
Les derniers chiffres sur la cote de popularité du régime sont à la baisse (10 points de moins qu’il y a cinq ans), mais près de 60 % des Suédois y sont toujours favorables.
2 millions d’euros, c’est le coût avancé de la cérémonie du 19 juin (600 invités). 3 500 euros par invité ?!? Ils vont manger quoi pour ce prix là ? Le roi en paiera la moitié. Quelle générosité ? Il partage quoi au fait, le monarque ? En 2010, le gouvernement a accordé 12 millions et demi d’euros pour la liste civile (dont 6 millions d’€ pour l’entretien des bâtiments royaux), une ponction de 7 couronnes suédoises par contribuable (0,70 centimes d’euro).
En Norvège, c’est 3 euros par citoyen ! Bref, en plus de la liste civile, le bon peuple suédois, généreusement, réglera aussi la rallonge d’un million d’euros pour la noce. En guise de remerciements, il pourra suivre la cérémonie sur des écrans géants installés un peu partout dans le royaume. Leur majesté est trop bonne !
Je dirai pour défendre la reine Sylvia,que son père au Brézil avec sa position devait faire partie du parti ou sinon,il risquait de perdre sa place,étant toujours Allemand.
Saviez-vous qu´il y a eu un différent entre le Roi Gustave V et son fils aîné,le futur roi Gustave VI Adolf?
L´un était pro-allemand,sa femme étant Viktoria de Baden,petite-fille de Sophie Whilemina de Wasa qui était une fille de Gustave IV de Suède et l´autre pro-anglais,ayant épousé Magaret de Connaught et aprés sa mort,Louise de Battlenberg( Allemande de naissance ) modifiée en anglais en Louise de Mountbatten.
En 1934, adhérer au NSPDA relevait d’un acte volontaire, nullement conditionné par une éventuelle perte d’emploi. Silvia elle-même a révélé que son père était fier de se sentir de nouveau Allemand et que c’est une des raisons qui l’a poussé à rejoindre ce parti. Quant au différent entre membres de la famille royale, c’était intéressant de le mentionner.
Silvia n’est pas du tout « vice chef d’État »; son rang de reine de Suède ne lui confère aucun statut constitutionnel.