Jonas Gahr Støre, le ministre des affaires étrangères norvégien, qui a rappelé que la Norvège était un pays ami des Israéliens et des Palestiniens a exclu tout recours au boycott. « S’il fallait instaurer un boycott de tous les États qui violent les Droits de l’Homme, la liste serait longue » a-t-il précisé. Depuis le début de cette affaire qui a coûté la vie à plusieurs civils, la Norvège réclame que la lumière soit faite sur les circonstances exactes du drame. Retour sur quelques-unes des déclarations de Monsieur Støre :
« La Norvège est bouleversée par le fait que la marine israélienne a tiré et a tué des civils lors de l’abordage d’une flottille chargée d’aide humanitaire pour Gaza. Je condamne cet usage de la force militaire contre des civils. »
« Les circonstances entourant cet incident et le nombre de personnes tuées souligne la nécessité d’une enquête internationale et indépendante. J’ai demandé aujourd’hui au Secrétaire général Ban Ki Moon que soient prises au plus vite les mesures nécessaires pour l’établissement d’une enquête afin de déterminer s’il y a eu violation du droit international. »
« Il existe des règles claires dans le droit international en ce qui concerne ce qu’il est possible de faire dans ce genre de situations. Le droit international ne peut pas être mis de côté pour le bien des objectifs politiques ou militaires. »
« La base de cet incident tragique, c’est le blocus de Gaza. Il est essentiel que celui-ci soit levé, de sorte que l’aide humanitaire et tout autre assistance nécessaire parviennent aux populations palestiniennes. »
Les trois militants norvégiens présents dans la flottille brutalement stoppée par Israël alors qu’elle faisait route vers Gaza sont arrivés à Oslo. L’une d’entre eux Madame Randi Kjøs a dénoncé auprès de nos confrères d’Aftenposten les méthodes utilisées par l’Etat hébreu.
Source : Ministère des affaires étrangères norvégien, Aftenposten, VG