Si l’année 2010 voit le retour de la croissance, autour de 1 % selon les prévisions diverses, elle ne permettra pas d’endiguer l’augmentation du taux de pauvreté dans le pays. Défini comme représentant le pourcentage de la population vivant avec moins de 60% du revenu médian (1) ce taux passera de 13,1 à 13,2 % cette année. Ce phénomène observé depuis quelques années est dû bien sûr à la crise économique et financière qui secoue le monde industrialisé, mais aussi à la montée des inégalités qui semble être générale dans les économies occidentales.
D’autre part, le nombre des « travailleurs pauvres » a tendance, lui aussi, à augmenter et, par exemple, 11 % des allocataires du RSA local (toimeentulo) à Helsinki sont des personnes ayant un emploi. La raison principale évoquée est l’augmentation du travail à temps partiel qui concerne souvent des emplois à faible rémunération.
400 000 personnes perçoivent actuellement cette allocation (toimeentulo) en Finlande.

(1) Le revenu médian étant celui qui partage exactement la population en deux : une moitié touche moins et l’autre moitié gagne plus.