Si vous suivez les JO sur la télévision norvégienne vous serez fatalement tombé sur une diffusion des épreuves de curling. Si ce n’est pas encore le cas, une nouvelle chance vous est donnée aujourd’hui. L’équipe masculine de Norvège (dont les pantalons arlequin ont fait la une de plus d’un quotidien) affronte en effet la Suisse pour une place en finale, tandis que dans l’autre demi-finale la Suède rencontre le Canada. Vous hésitez encore sous le facile prétexte que vous n’y comprendrez rien. Voici pour vous aider quelques rudiments liés à ce sport.
Son principe est simple : deux équipes de quatre joueurs s’affrontent à coup de pierres en granit. Rassurez-vous, les dites pierres ne décollent pas la piste de glace sur laquelle les lanceurs les font glisser de façon tout aussi lente que précise.
Selon les règles de la fédération internationale, une pierre de curling doit peser entre 17 et 20 kilos et être munie d’une poignée (le plus souvent jaune ou rouge). La piste mesure elle environ 42 mètres de long et sa largeur varie de 4,3 à 4,75 mètres. La cible à atteindre faite de cercles concentriques est appelée house ou maison en français.
Pour chaque lancer, les quatre joueurs se répartissent les rôles. L’un est bien évidemment en charge du lancer lui-même tandis qu’un deuxième se place à l’autre extrémité de la piste au delà de la cible. Ce dernier va donner aux deux joueurs restants, munis chacun d’un balai, les instructions permettant d’optimiser la trajectoire de la pierre. En fonction des consignes, ces deux joueurs s’activent avec une énergie toute contraire à la nonchalance du mouvement de la pierre. Ils lustrent le sol, chassant ainsi toute aspérité.
La partie se joue en dix manches et huit pierres par équipe (deux par joueur). Le décompte des points se fait un peu comme à la pétanque et c’est en quelque sorte le centre de la cible qui fait office de cochonnet. L’équipe possédant la pierre la proche du centre marque un point par pierre mieux placée que la mieux placée des pierres de l’équipe adverse. D’autres subtilités sont liées aux différentes zones et aux conditions de retrait des pierres du jeu.
Enfin sachez que si la version moderne du curling est canadienne, l’on trouve des témoignages de son existence en Ecosse dès le 16ème siècle. Le curling est devenu sport olympique en1998. Chez les hommes, la Suisse, la Norvège et le Canada se sont imposés chacun une fois. Chez les femmes, il s’agit du Canada, du Royaume-Uni et de la Suède.
Pour mieux comprendre encore, il faudrait que vous écoutiez la chronique de lundi dernier de Stephane Guillon sur France Inter… sur le curling et le biathlon !!!!!!!!!!
Je vais essayer de vous trouver le lien et il faudrait que vous le mettiez en podcast sur votre site
Ah oui c’est marrant, ces pierres qu’on fait glisser avec des balais de chiotte… Et en plus ils ont l’air sérieux. A la pétanque ou au billard on se marre plus et en plus on peut boire le pastis… Ce qui encore plus marrant c’est quand sur sur chaine tu as le curling et sur l’autre France/Galles en rugby pour le Tournoi des six nations… Choc de cultures !
En tout cas les Norvégiens se sont fait battre par le Canada en finale mais les Suédoises ont balayé les Canadiennes le soir d’avant… C’est qui les reines du balais ???
Ici dans le sud ca fait marrer le curling… c’est comme si un mec allait balayer tous les grattons de terre qui empêchent son pointeur de se placer… Nous on leur conseille de tirer de suite…