Le succès rencontré par « Purge », le roman de Sofi Oksanen, semble susciter la jalousie de certains « intellectuels » estoniens.
Alors que Purge s’impose comme un des romans incontournables de la rentrée et qu’il est passionnément adoré par la critique en France (c’est la 1e fois qu’un roman étranger se voit attribuer le Prix Roman Fnac) et dans le nord de l’Europe.
Les prix pleuvent sur ce roman (équivalent du prix Goncourt en Finlande en 2008 ; 2 prestigieux prix littéraires finlandais, le Finlandia et le Runeberg ; Nordic Council Literature Prize) comme les critiques semblent s’abattre sur Sofi Oksanen depuis son propre pays maternel, l’Estonie.
Le succès de la finlandaise au « sang mêlé » ne semble donc pas plaire à tout le monde. Certains intellectuels estoniens redoutent que le livre ne nuise à l’image de la république balte.
Critiques légitimes? Jalousie?
(source: bibliobs)
En contant les humiliations subies par deux générations de femmes, Sofi Oksanen, née d’une mère estonienne et d’un père finlandais, retrace la cruelle histoire de l’Estonie entre 1940 et 1990, occupée successivement par l’Allemagne et l’URSS. Et fait resurgir de traumatisants souvenirs.
A en croire le « Helsingin Sanomat », tout le monde en Estonie n’est pas prêt à supporter ce douloureux travail de mémoire. Le quotidien finlandais cite ainsi un article du journal estonien « Eesti Päevaleht », dans lequel la journaliste Piret Tali révèle sa crainte que l’image de l’Estonie véhiculée par « Purge » soit considérée à l’étranger comme la réalité historique…
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