Transports – Les entreprises appelées au chevet du réseau

Les investissements ont été très insuffisants ces dernières décennies sur les réseaux routier et ferroviaire norvégien et leur état est jugé très insatisfaisant. Inacceptable pour l’un des pays les plus riches de la planète. Pour redresser la situation, la ministre des transports, Magnhild Meltvei Kleppa souhaite faire appel aux capitaux privés.

Dans un article publié par Aftenposten hier, elle explique : « je souhaite discuter de nouveaux modèles pour le financement ». Ce débat que la ministre souhaite le plus large et ouvert possible s’inscrit dans le cadre de la préparation du nouveau Nasjonal transportplan (plan national pour le secteur des transports). Syndicats, patronats et associations seront ainsi associés à son élaboration.

Cette ouverture a été bien accueillie du côté de NHO, la principale confédération patronale norvégienne et tranche avec les positions qui avaient prévalu lors de la préparation du plan précédent. En Norvège, la construction du réseau est essentiellement financée par des fonds publiques et par les revenus des péages (bompenger). Les coopérations entre secteurs privé et public (OPS – offentlig privat samarbeid) dans le domaine de la voirie se sont limitées à trois projets d’extension du réseau autoroutier dont le tronçon de la E18 entre Grimstad et Kristiansand.

Source : Aftenposten, Statens vegvesen