Ce sera beaucoup plus facile pour les quelque 40.000 étudiants étrangers se trouvant chaque année en Suède pour y rester après la fin de leurs études. C’est l’une des plusieurs propositions suggérées par un comité d’État examinant les lois et les règlements migratoires qui seront présentés au gouvernement dans un proche avenir. Le comité est présidé par l’écologiste Mikaela Valtersson.

Cette dernière déclare qu’ »Aujourd’hui, lorsqu’on est étudiant, on obtient un permis de séjour temporaire, qui s’épuise en principe à l’obtention du diplôme. Ici, nous suggérons que les étudiants devraient être autorisés à rester pour une plus longue période ».

Selon le site de la Radio Suédoise, parmi les 40.000 étudiants étrangers présents en Suède en 2009, moins de 500 sont restés la même année pour y travailler. Une des raisons possibles est que le permis de séjour expire, en principe, directement après l’obtention du diplôme.

La proposition concernant les étudiants est parmi de nombreuses autres propositions en cours d’élaboration par une commission gouvernementale composée de membres de différents partis politiques sur les questions migratoires. Cette proposition facilitera notamment pour les étudiants étrangers en Suède le fait de trouver un emploi qui leur permettrait de rester dans le pays.

Houssam Toufaili, diplômé de l’Institut Royal de Technologie (KTH) en 2010 a directement trouvé un emploi. Cependant, ils sont seulement trois parmi les 65 étudiants étrangers de sa promotion à être encore aujourd’hui en Suède. Il a déclaré au quotidien anglophone « The Local » :

«J’ai été un cas particulier car je n’avais pas besoin de chercher du travail, néanmoins, d’autres n’étaient pas aussi chanceux»

Selon lui, une durée supplémentaire de six mois sur le visa afin de chercher du travail en Suède, ferait une grande différence pour ces étudiants. « Non seulement cela donnerait aux étudiants le temps de se concentrer sur leurs études plutôt que d’essayer de trouver un emploi au cours des derniers mois avant d’être diplômé, mais il serait aussi avantageux pour les employeurs suédois de recruter des professionnels instruits qui veulent rester en Suède », a-t-il déclaré.