Au Danemark, les élections législatives du 15 septembre 2011 opposeront le centre droit au pouvoir et la gauche social-démocrate. Au cœur des enjeux électoraux : les populistes du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), qui fédèrent 20% des suffrages.

Le Danemark connaît une phase de récession.
Au cœur des débats : le redressement des finances publiques et la relance de la croissance. Les derniers sondages pointent une avance de l’opposition de gauche devant la coalition gouvernementale alliée aux populistes.

Si la gauche l’emporte, Helle Thorning-Schmidt pourrait être la première femme à diriger le gouvernement danois.

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La gauche éloigne le Danemark des USA

Les sondages laissent présager une défaite de la coalition libéraux-conservateurs lors des élections législatives danoises le 15 septembre. Mais un gouvernement social-démocrate sous la direction de Helle Thorning-Schmidt pourrait isoler le pays sur le plan de la politique étrangère, redoute le quotidien conservateur Berlingske Tidende : « Traditionnellement, les sociaux-démocrates ont collaboré avec les partis de libéraux de centre-droite en matière de politique extérieure et de sécurité. … La nouveauté, c’est qu’un gouvernement Thorning sera d’après les sondages dépendant de la vieille gauche [le parti Liste de l’unité] qui n’a jamais réellement soutenu notre relation privilégiée avec les Etats-Unis. L’UE, l’OTAN et les Nations unies ont été pendant des années le pilier de la politique étrangère danoise. Cela signifie en pratique que nous devons être prêts dans le cadre de l’ONU et de l’OTAN à nous engager si nécessaire, même sur le plan militaire. L’Afghanistan en est un parfait exemple. Nous ne pouvons pas laisser aux Américains toutes les choses désagréables. … Les Danois veulent savoir si nous poursuivrons cette politique étrangère active après un changement de gouvernement. » (02.09.2011)

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