«Estonie tonique», le festival culturel estonien, qui commence le 7 octobre, va permettre, pendant deux mois, de découvrir l’Estonie, la richesse, l’originalité et la diversité de sa culture. Né d’une volonté commune des ministres estonien et français de la culture, et s’inscrivant dans le cycle des saisons culturelles étrangères pilotées par l’Institut Français, il intervient au moment où Tallinn est devenue pendant un an, capitale européenne de la culture.
« Estonie tonique » sera tonique, parce qu’elle nous permettra de prendre toute la mesure de la créativité artistique contemporaine d’un pays parmi les plus dynamiques en Europe, et parce qu’elle sera aussi l’occasion de découvrir la culture de tout un peuple, qui a su préserver la vitalité de ses traditions à travers les vicissitudes d’une histoire agitée.
Les artistes et écrivains estoniens ont déjà acquis, une réelle notoriété en France. Les oeuvres du compositeur Arvo Pärt sont fréquemment jouées dans les salles de concerts et ont accompagné de nombreux films à succès, notamment des réalisations de cinéastes français. « Le fou du Tzar », le roman de Jaan Kross, et plus récemment « Purge », de l’écrivaine finlandaise Sofi Oksanen, tous deux révélateurs de l’histoire de l’Estonie, ont touché un très large public.
La culture en Estonie, c’est d’abord la musique, sous toutes ses formes, classique, chorale, actuelles ou traditionnelle. Parmi les nombreux événements musicaux qui jalonneront ce festival, l’impressionnant Choeur national d’hommes d’Estonie fera le déplacement pour l’ouverture, le 7 octobre. Le chef estonien Paavo Järvi, nommé à la tête de l’Orchestre de Paris l’année dernière, dirigera deux concerts à la Salle Pleyel, les 12 et 13 octobre prochains, le Chœur Philharmonique de Chambre d’Estonie, recompensé d’un Grammy, donnera le 2 novembre, sous la baguette de Paul Hillier un concert dédié à l’œuvre de Arvo Pärt et enfin ce dernier viendra lui-même, à Paris, le 4 novembre prochain, pour la création française de son œuvre « Adam’s Lament », par l’Ensemble orchestral de Paris. Des groupes du jazz, rock ou folk ainsi que des DJs ou VJs estoniens, représentatifs du dynamisme créatif de l’Estonie d’aujoud’hui seront également très présents.
Au-delà de la musique, c’est tout un pays qui vient à la rencontre des parisiens, symbolisé par l’arrivée du bateau viking, emblématique de l’appartenance de l’Estonie à l’espace nordique. Celui-ci stationnera sur le canal Saint-Martin, du 7 au 16 octobre, devant le lieu de musiques actuelles et d’art contemporain, « le Point éphémère », et proposera de nombreuses animations.
« Vabadus », le mot estonien pour « Liberté », tel est le titre de l’exposition qui réunira au château d’Asnières, les oeuvres de plusieurs parmi les meilleurs artistes contemporains estoniens. C’est aussi le maître mot de la créativité foisonnante de ce petit pays « tonique » de l’Europe du Nord, depuis qu’il a retrouvé son indépendance, il y a 20 ans. Plus d’une trentaine de manifestations, aussi bien dans les domaines du cinéma que de la littérature, du théâtre que de l’architecture, des arts visuels et numériques que des musiques actuelles, viendront témoigner de la liberté retrouvée de l’Estonie, et de la créativité et la modernité de ses artistes, écrivains, cinéastes, et architectes.
De nombreuses opérateurs culturels français ont ainsi souhaité s’associer à « Estonie tonique », qu’il s’agisse des théâtres de l’Odéon, de l’Atalante, et de l’Aquarium, du Musée du Quai Branly, de la Maison des cultures du Monde, de la Cinémathèque française, du 104, du Cube, du Point Ephémère, de grands festivals, tels que le festival d’Ile de France, le festival international du film d’Amiens, Jazzycolors ou le MaMA, d’écoles d’enseignement supérieur, telles que les écoles d’architecture de Paris Val de Seine et Paris Belleville, de galeries d’art contemporain, ou encore de l’Institut finlandais à Paris. Qu’ils soient tous remerciés pour leur engagement… (Lire la suite sur www.estonie-tonique.com)